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 you keep it undercover ft delun

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Yan Lu Ka
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Yan Lu Ka
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you keep it undercover ft delun EmptyJeu 13 Avr - 17:44


you keep it undercover ;
ft. delun



tenue La nuit ! Elle est si noire et si profonde, qu’elle ne finira jamais. Inconcevable éternité ! Tête baissée, les mains dans les poches de son pantalon, il avance silencieusement en direction du bâtiment. Ses pas sont lourd, sa respiration lente et  ses yeux affichent un léger reflet rouge le temps d'une fraction de seconde témoignant d'une nervosité agressive alors qu'il lève sèchement la main, son index glissant rapidement sur le pavé numérique de la porte d'entrée de la résidence. les chiffres se succèdent et le doux son d'un cliquetis se fait entendre. la pluie s'envenime dans son dos, un jet lumineux venant s'écraser à quelque pas de lui, lui arrachant un grognement sanguin alors qu'il se faufile à l'intérieur de la résidence. son coeur serré par les grondements du tonnerre. il ressent cette colère et cette peur indescriptible d'un garçon de huit ans au crâne chauve que les lumières ne cessent de frapper, pénétrant sa chair nue. retirant sa capuche, il remue vigoureusement la tête, sa chevelure rose foncé se balançant de gauche à droite, des gouttes d'eau s'écrasant contre les murs. tel un canidé qui se secoue rigoureusement. il laisse sa veste rejoindre le sol, dévoilant un uniforme des forces de l'ordre, uniforme qu'il souhaite impérativement retirer si ce n'est arracher de son corps. impuissance apprise d'un être caché dans l'ombre d'une société défensive et belliqueuse que l'inconnu affadis. maintenir une paix inexistante, oxymore perpétuel. il n'y avait guère de paix,ni pour les humains, ni pour les sorciers et encore moins pour les siens. conquête perpétuel du pouvoir, suprématie cachée sous des masques divers et manipulation intrusive. il ramasse sa veste, la passant sur son épaule droite alors qu'il monte d'hors et déjà les escaliers deux par deux. il était d'une humeur de chien, incertain du tournant qu'avait pris sa vie. c'était risible, lui qui avait vécu seize ans, esclave d'êtres qui se pensaient supérieurs à lui ; lui dont le corps meurtris n'avait de cesse de faire ressurgir les souvenirs de cet enfance bestial; oui lui qui était passé du loup à l'être pensant; c'est bien lui qui trouvait le moyen de ne pas se satisfaire d'une vie considérée libre. peut-être n'était-il pas fait pour vivre en société, incapable de se mêler aux autres espèces, bien plus calme lorsqu'il n'était entouré que des siens. la difficulté de se contenir devenait parfois insurmontable, les humains étaient parfois bien pire que les sorciers, prétentieux, imbus, vulgaire et irrespectueux. crachant à la gueule d'officiers payés une misère pour rétablir une paix qui n'avait jamais existé. et il devait supporter cela, pour le bien des siens. seulement des siens.

tête baissée, des gouttes d'eau glissant sur son visage, il atteint enfin le quatrième étage, sa main glissant dans la poche arrière de son jean pour en retirer son jeu de clé. et si ses yeux ne l'aperçoive guère dans un premier temps c'est son odorat qui s'enivre. une balade olfactive d'une hespéridé florale aux notes boisées. il s'en imbibe, immobile, le temps d'un instant. réaction presque trop naturel, sentiment de déjà-vu; déjà sentis. il se sentirait presque calme; comme si le simple fait de la sentir suffisait à l'apaiser. son regard noir se déporte sur une fine silhouette, ses lèvres plissées. " bonsoir liwei. " prononce t-il de sa voix grave, ses yeux la détaillant rapidement, toujours aussi intriguée par son odeur qu'il ne l'avait été le premier jour, quelques mois auparavant. elle est trempée - de la tête aux pieds. il aperçoit sans aucun mal les tremblements qui ont pris possession de son jeune corps. " que fais-tu sur le palier ? tu es trempée, tu ferais mieux de vite rentrer chez toi. " il ne se souvient plus du jour où il a commencé à la tutoyer. encore une chose qui s'est faite bien trop naturellement - contre son grès.




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Wang Delun
homenum revelio
Wang Delun
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you keep it undercover ft delun EmptyVen 14 Avr - 11:53


you keep it undercover ;
ft. delun



tenue Elle n’avait qu’à murmurer quelques mots pour ouvrir sa porte. Elle n’avait qu’à agiter sa baguette pour se sécher. Elle n’avait qu’à contourner le règlement, rien qu’une fois, pour se sortir facilement de cette situation mais Delun n’y voyait ici qu’un moyen de se rapprocher de lui … peut-être que finalement dans le fond elle l’avait exprès, d’oublier ses clés, de casser son parapluie – emporté par le vent trop fortement – et finir assise sur ce palier. Elle passe une main dans ses cheveux mouillés et grelotte de froid. Dehors l’orage faire rage. La pluie s’abat férocement sur la ville et les éclairs illumine le ciel jusqu’à donner l’impression que la nuit se bat avec le jour. Delun ramène ses jambes contre elle, posant sa joue sur son genou, laissant son esprit voguer ici et là au grès des souvenirs. Elle déglutit en revoyant Luka sous ses cils noirs et opaques. Luka qui l’aimait … Luka qui était à elle. Son loup, son animal sauvage, sa bête féroce qui la possédait corps et âme. Elle l’aimait tellement, elle l’aime tellement, qu’elle se consume de son amour. Elle a bien essayé, un temps, de l’oublier, de se complaire dans sa vie parfaite que lui offrait son fiancée. Il l’aimait, tellement, il l’aimait qu’il lui a tout pardonné, qu’il l’a supplié de rester. Oh ça oui il l’aimait mais il avait beau lui donner tout ce qu’elle désirait il n’aurait jamais su être la seule chose qu’elle aurait vraiment voulu de lui : être Luka. C’était là son seul défaut à ses yeux … et elle s’en voulait, si désespérément d’avoir détruit son cœur, de lui avoir piétiné ses rêves et son futur pour l’amour d’un loup … parfois elle se dit qu’elle aurait mieux fait de lui effacer la mémoire à lui aussi, à ce fiancé bien trop amoureux, bien trop généreux, mais il lui avait demandé de ne pas le faire avec une vérité qui avait fini d’achever Delun : je préfère souffrir de te perdre mais garder le souvenir de ton passage dans ma vie et te savoir heureuse. Elle avait représenté tellement pour lui, qu’elle n’avait fini par rester que pour ce symbole. L’amour n’était plus entre eux, mais elle n’arrivait pas à le quitter. Pourtant un matin elle avait ouvert les yeux. Elle ne pouvait prétendre à ce rôle de femme parce que son fiancé l’aimait trop pour la quitter. Elle n’était pas heureuse, elle ne voulait pas être heureuse pour tout avouer … Ça oui, elle se refusait au bonheur s’il n’avait pas les traits de Luka. Luka …

 
Luka heureux et amoureux.
 
Quelle douce ironie quand on y pense. Mais Delun s’était préparée à le voir avec une toute nouvelle vie. Elle ne s’était juste pas attendue à ce que ça fasse aussi mal. Elle comprenait l’amour et la souffrance que représentait ces sentiments à sens unique et là encore elle se culpabilisait d’infliger ça à son ex fiancé … et une part d’elle regrettait d’avoir effacé la mémoire de Luka. Parfois, elle avait envie de débarquer chez lui en courant et de lui hurler qu’elle était là, que c’était elle, qu’elle était revenue pour lui.
 
« fait pas ça … » sa voix tremblait, cassée de sanglots je croisais son regard rempli de larmes. A genoux devant moi, il me suppliait, il me suppliait de ne pas lui effacer la mémoire. Nous avions été d’accord, assez pour nous donner le courage de le faire … de croire que c’était la meilleure solution pour sauver sa vie, nos vies. Je tombe à genou devant lui, comment pourrais-je encore tenir debout quand l’amour de ma vie me supplie de rester avec lui. « Fait pas ça Delun … » gémit-il à nouveau, de son museau humide et de ses joues baignées de larmes. Je ne suis plus grand-chose non plus. Je l’aime. Je l’aime à en crever. Je l’aime à m’en séparer. Un sacrifice. Voilà tout ce que nous faisions par amour de l’autre. J’éclate en sanglot en collant mes lèvres aux siennes pour le faire taire. Ses suppliques sont insupportables à mon cœur et mes mains faiblissent. Je n’aurais pas le courage d’aller jusqu’au bout s’il parle encore. Pourtant sa main se referme sur la mienne, il peut sentir les vibrations de ma baguette. Il peut sentir ma rage. Mon amour pour lui. Il refuse, tout autant que moi, de ne plus avoir de souvenir de nous … mais il sait … il sait que c’est la meilleure solution … « Je t’aime Luka … Je t’aime tellement … » gémissais-je contre ses lèvres alors qu’il me sert contre lui avec force, comme s’il craignait que je ne parte. Parce qu’il sait que je pars. Et il m’embrasse, à m’en déchirer le cœur, et il m’embrasse à me faire oublier mes convictions. Pourtant ma main se lève doucement, aidé de la sienne. Et ma baguette se pose sur sa tempe. Et nos lèvres refusent de se lâcher. Et il grogne. Il gémit sa plainte bestiale quand je m’écarte de lui, juste assez pour pouvoir prononcer ces mots … « Oubliette… » Dans un sanglot douloureux. Son regard me transperce. Je peux y lire sa rage, son amour, sa colère, sa frustration, son amour encore … mais tout se fane. Tout se fane alors qu’il s’affaisse contre moi, qu’il tombe au sol alors que j’accompagne sa chut. J’ai l’impression de l’avoir tué. Une plainte déchirante s’échappe de mes lèvres dans un long râle. Je me penche vers lui et embrasse ses lèvres inertes. Il ne me reste que quelques secondes avant son réveil. « Pardonne-moi … » sanglotais-je avant de transplaner et disparaître de sa vie. À jamais ? c’était convenu. Mais …
 
Elle sursaute au son de sa voix et se redresse quand il s’approche d’elle. Elle essuie ses yeux embués de larmes. Elle déglutit. Tente de sauver les apparences et souffle « Salut Luka … Je me suis enfermée dehors … Y a pas de serrurier disponible avant demain matin alors … » Elle esquisse un sourire désolée, glissant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle s’avance vers lui et fronce les sourcils. Il lui parait … alerte, troublé, paniqué peut-être un peu ? Instinctivement et avec un naturel qu’elle avait du mal à contenir, elle caresse sa joue « Tout va bien ? » elle se doute que l’orage n’a rien de rassurant pour lui mais elle n’ose lui dire. Elle caresse sa joue de son pouce, incapable de se détacher de la douceur de sa peau humide puis réalise son geste, sa familiarité pour une voisine en ville depuis quelques mois. Elle se détache, retrouvant sa place d’inconnu à contre cœur, contrit et l’air désolée de ce geste déplacée. Elle détourne les yeux, fixe le sol et souffle avec une douceur troublante dans la voix « Tu veux bien me prêter une serviette ? » à défaut d'avoir le courage de lui demander de rentrer ...



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Yan Lu Ka
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you keep it undercover ft delun EmptyMar 2 Mai - 16:21


you keep it undercover ;
ft. delun



tenue Sometimes people drift in and out of your life, and the real agony is fighting it. You can gulp down an awful lot of seawater, trying to change the tides.”  Les souvenirs étaient flous, fréquemment incompréhensibles et insaisissables, non pas parce qu’il n’avait guère la capacité de se les accaparer mais bel et bien parce qu’il ne s’agissait guère de ce qu’il souhaitait concéder. la souffrance était encore vive ; ancrée au fond de lui ; le rongeant de l’intérieur. L’obscurité faisant resurgir ses démons ; le regard sanglant ; son cœur tambourinant violemment dans sa poitrine et ses crocs lacérant le néant. une créature inhumaine tentant perpétuellement de renaître de ses cendres ; échappant douloureusement à un destin préalablement tracé. il avait essayé d’oublier ces visages masqués ; ces jets de lumières et cette soif de vengeance ; de sang. pourtant il pouvait encore sentir cette brûlure mordante au fond de sa poitrine lui rappelant sans cesse ce qu’il était. Luka, de son prénom d’emprunt n’était pas né pour être conditionné dans une société qui prônait faussement l’égalité des races, il était né pour servir la science, en cobaye dénué d’une quelconque valeur humaine. je pense donc je suis. cela s’appliquait-il aussi à ce jeune homme dont l’animosité avait si longtemps dominé l’humanité. combien de temps avant qu’il ne replonge dans les abîmes de son passé ?  

la douleur s’apaisait, usuellement. mais elle réapparaissait. Assoiffée, affamé, brûlante et passionnée à chaque fois que son parfum s’immisçait en son être. coercitive, intense et anormalement plaisante. pouvait-on souffrir et éprouver un certain plaisir à la fois ? être perturbé et apaisé ? si il existait des raisons derrière cette fièvre ardue, il avait choisis de les ignorer, dans l’espoir de ne jamais succomber à ce traumatisme délabré. les doigts de la jeune femme posés sur son visage dans un geste innatendus le rende perplexe et confus. ils n'avaient jamais été proche; de simples voisins que la proximité poussait à se saluer. elle se retire, et son souffle tût le temps d'un instant reprend un rythme normal tandis qu'il fronce les yeux; incertain et contrit. « tes clés. »prononce t-il de sa voix rugueuse tout en faisant rouler ses propres clés entre ses doigts. « c’est bête. » son esprit égaré parlait pour lui, son regard sombre, perdu posé sur sa jeune voisine avant qu’il ne finisse par cligner des yeux, se raclant la gorge tout en la quittant du regard. « tu peux venir te poser chez moi si tu veux, je dois avoir quelques vêtements à rebecca quelque part par là donc tu peux même prendre une douche histoire de pas chopper la crêve. » rebecca n’apprécierait probablement pas l’idée qu’une autre femme porte ses propres vêtements et prenne une douche chez lui ; mais depuis le temps elle savait très bien ô combien son opinion l’importait parfois que trop peu. et c’est parce qu’elle avait su l’accepter tel quel qu’ils étaient ensemble depuis plus d’un an. une première pour la créature insatiable qui l’habitait et qui jusqu’à elle ; n’avait jamais su se contenter d’une seule et unique partenaire.

passant une main dans sa chevelure mouillé, il ébouriffe ses cheveux tout en se dirigeant vers sa porte d’entrée, insérant sa clé à l’intérieur de la serrure, la faisant légèrement cliqueter alors qu’il entrouvre la porte. « je te demanderais juste de retirer tes chaussures mais après tu fais comme chez toi ; d’ailleurs fais pas attention au chat, il est un peu con et n’aime pas la compagnie. » il s’abaisse lentement ; défaisant les lacets de ses rangers qu’il retire l’une après l’autre puis pénètre à l’intérieur de son appartement. un petit appartenant dans lequel il vit depuis un peu moins d'un an, un salon, une cuisine, un salle de bain et une chambre. plutôt simpliste, la décoration en elle même était relativement cozy, des roses roses posé sur la table en chêne du salon et quelques photos de lui et de Rebecca encadrées et posées sur les quelques meubles de l'appartement. il déboutonne lentement sa veste, qu'il finit par retirer et poser sur un portant, affichant à présent un marcel blanc beaucoup plus léger. ses bras aux veines saillantes laissent apparaître de nombreuses cicatrices blanches, vestige d'un lourd passé. mais luka ne s'est jamais soucié du regard d'autrui, il n'a guère honte de ses marques, marques qu'un loup ne devrait guère posséder puisque cicatrisant relativement vite mais que diverses mutilations avaient finis par ancrer dans sa chair. « bienvenue chez Yan luka » s'exclame t-il tout en levant les bras, un doux sourire sur les lèvres avant de ne tendre la main en direction de la salle de bain. « et tu trouveras à ma droite la salle de bain. il doit y avoir des serviettes propres dans le placard; prend ton temps je vais regarder ce que j'ai comme vêtement à te refiler.» en espérant que Rebecca en ai laissé quelques uns dans la chambre.




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Wang Delun
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Wang Delun
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you keep it undercover ft delun EmptyDim 21 Mai - 13:13


you keep it undercover ;
ft. delun



tenue Elle ne s’habitue pas à sa réticence.  A sa distance. Non elle ne s’habitue pas à voir son regard glisser sur elle comme si elle n’existait pas. Comme si elle n’existait plus. Elle ne s’habituera jamais à la façon qu’il a de lui sourire poliment.  D’être simplement la voisine comme si finalement leur souvenir contenant leur attirance évidente. Comme si finalement aujourd’hui qu’elle avait effacé sa présence dans le passé du garçon il ne ressentait plus aucune attirance pour elle. Il ne lui trouvait plus aucun charme. Etait-elle désormais la seule à ressentir cette attraction ? Ce désir qui courait sous sa peau chaque fois qu’elle croisait son regard. Etait-ce réellement là la finalité de leur histoire ? Parce que Delun avait beau cherché, elle avait beau sonder son âme de son regard vert eau, il n’y rien, pas même un sourire, pas même une hésitation, dans le regard du garçon qui lui laisserait entendre qu’elle n’est pas juste … Liwei.
 
Parfois elle aimerait lui rappeler qui elle était, tout ce qu’elle représentait, tout ce qu’ils étaient … oh oui, si souvent elle aimerait lui dire reviens mon amour … Mais les mots bloquent … les souvenirs la tuent et le présent l’achève. Elle accepte les sourires polis quand ils se croisent dans le couloir. Elle accepte les rires de Rebecca et leur embrassade qu’elle voit de loin. Elle se convainc que c’est le mieux à faire, que c’est le plus simple pour lui, pour qu’il soit heureux … Jamais elle n’aurait cru toute fois que ça  puisse être aussi douloureux … Elle n’aurait jamais dû revenir ici. Elle n’aurait jamais dû contrecarrer leur plan. Tout était parfait. Tout l’était en apparence tout du moins. Ils y avaient sacrifié leur amour et elle avait ruiné tout leur effort en venant vivre à côté de lui. Mais comment est-ce que cela aurait pu être différent … ? Elle l’aime bon sang. Elle l’aime de tout son cœur. Elle l’aime à en crever … Elle s’est juré que si cette fois ils n’y arrivaient pas, que si cette fois il préférait sa nouvelle vie à elle, elle mettrait fin à tout. À la douleur. A sa vie. Elle ne joue pas un rôle, ni ne cherche le dramas, mais avez-vous déjà essayez de gravir la plus haute montagne du monde sans souffle. D’avancer jour après jour, de se tuer, de se laisser mourir mais de s’accrocher à l’amour. A ce sentiment destructeur et ravageur.
 
Elle esquisse un sourire désolé en le voyant aussi surpris de son contact. Lui qui en avait pourtant tellement besoin avant … elle déglutit et le suis chez lui en silence. Elle est toujours peu loquace avec lui. Non pas qu’elle ait oublié à quel point c’était facile pour eux de discuter, mais parce que l’émotion lui serrait constamment la gorge. Qu’il lui était alors impossible de prononcer le moindre mot sans avoir la voix qui craque. Qui casse. Qui s’enraille. Elle entre doucement chez lui, pose ses yeux un peu partout. Elle se sent à la fois chez elle et profane. Ce n’est définitivement pas chez elle quand elle aperçoit ici et là quelques vêtements et affaire de femmes. Affaires qui auraient dû être siennes … Oh non, Delun ne dit rien, elle n’affiche rien d’autre qu’un sourire poli, un sourire reconnaissant. Et le bruit de son cœur qui se brise elle le camoufle sous le bruit de l’averse qui frappe la vitre. L’orage fait rage aussi bien dehors qu’à l’intérieure de son âme. Cruelle torture qu’elle s’inflige … elle ne veut pas casser son bonheur, ni même ce couple qu’il semble avoir et auquel il semble tenir … mais elle ne pourra jamais supporter la présence de Rebecca. Elle ne peut se contenter de cette situation où seul la faute à pas de chance prône ses airs hautains. Il lui faut un coupable, il lui faut une personne à haïr et elle trouve son joyau parfait sous les traits de Rebecca. La coupable parfaite. C’était presque trop facile de la détester, elle qui n’avait pourtant rien fait de plus que de tomber amoureuse de Luka. Comment lui résister … ?
 
Delun serre le poing quand il insiste sur le fait qu’il lui trouvera des vêtements de sa copine. Elle acquiesce en silence laissant ses yeux trainer sur les cicatrices de ses bras. Elle en a soigné certaines et elle aimerait lui dire tu te souviens ? Mais elle se contente de détourner le regard, étouffée par leur souvenir.
 
« Mais arrête de bouger ! Je n’arrive pas à te soigner » râlais-je en appliquant un onguent sur sa blessure. Il montre les crocs en se tournant vers moi brusquement comme un chien aux aboie. « Ca suffit ! » tonnais-je en attrapant son visage  de mes doigts fins avant de venir l’embrasser doucement tout en massant sa blessure de mon pouce. Il semble se détendre entre mes doigts et je souris dans notre baiser. « Et voilà c’est fini … » soufflais-je tendrement en me redressant. Je pousse un cri de surprise quand il me soulève aussi pour me plaquer à son lit. « Non je ne crois pas. » murmure-t-il de sa voix grave avant de se jeter sur mes lèvres. Je ris de plaisir en l’enlaçant et en collant mon corps au sein. La nuit sera longue et douce, une nuit d’amour qui ajoutait un souvenir de plus à effacer …
 
« Je te remercie Luka. Je vais me sécher je reviens … » Elle sourit tendrement et prononce son prénom avec une telle douceur que s’en est presque troublant. Elle s’éclipse rapidement et ferme la porte de la salle de bain derrière elle. Elle s’y adosse et souffle en fermant les yeux. Dieu … c’est … son cœur bat vite et elle se maudit de ne pas savoir contenir ses émotions, lui qui doit tout entendre … elle déglutit et se retrouve nez à nez avec une nuisette à Rebecca. Si soyeuse, si douce, si jolie … elle l’imagine la porter, et cruellement elle s’imagine Luka lui retirer et lui faire l’amour … Elle ferme les yeux tristement. Il est à moi  ... ne peut-elle s’empêcher de penser. Elle attrape une serviette et se sèche rapidement les cheveux avant de retirer ses vêtements. C’est plus fort qu’elle, elle enfile cette nuisette qui tombe sur son corps si laidement … sa poitrine est beaucoup trop petite, ses hanches bien que marquée, trop fine … Rebecca est une femme belle et pulpeuse et Delun ne sent pas de taille à lutter contre elle, pas sur le plan physique … n’importe quel mec baverait sur elle … pas étonnant que Luka en soit tombé amoureux …  rageusement, les larmes aux yeux, elle retire la nuisette qu’elle froisse et jette dans un coin de la salle de bain les larmes aux yeux. « Fais chier. » couine-t-elle en secouant la tête. Elle finit par se tourner vers un t-shirt accroché au pendant de la porte … elle le fixe avec un petit sourire et vient en sentir l’odeur. Cette odeur si familière qu’elle aime tant … elle enfile le tissu qui tombe mi-cuisse sans elle est petite et frêle. C’est ça qu’elle veut porter … pas les vêtements de Rebecca …
 
Soudain les plombs sautent. Comme souvent dans leur immeuble quand il y a un orage si fort dehors. Sous la surprise elle sort de la salle de bain rapidement. Ses jambes nues dépassant sous le t-shirt blanc. « Encore ?! » lance-t-elle d’une voix surprise et un brin agacée. « Il faut vraiment qu’il nous répare le groupe électrogène de secours, les plombs ne font que sauter par temps de plus ! » elle s’avance à tâtons, elle sait que Luka n’a aucun mal à se repérer dans le noir et qu’il la trouvera surement avant qu’elle ne l’atteigne. Prudente elle s’habitue au noir autour d’elle pour commencer à discerner la forme de ses meubles et les obstacles. « Heureusement que ça ne met jamais plus d’une heure à revenir. » ajoute-t-elle d’une voix plus douce et positive. 



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you keep it undercover ft delun EmptyDim 21 Mai - 13:15


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tenue “L’âme, lorsqu’elle est malade, fait précisément comme le corps : elle se tourmente et s’agite en tous sens, mais finit par trouver un peu de calme. Elle s’arrête enfin sur le genre de sentiments et d’idées le plus nécessaire à son repos.”  Il est réticent, il l’a toujours été. Il n’a confiance en personne et ce, même pas en sa partenaire. Nombreuses sont les parts d’ombres qui obscurcissaient ses souvenirs ; certaines autos infligées d’autres non.  Ses souvenirs étaient vagues et insaisissables, il n’était pas prêt à y faire face, il ne l’avait jamais été. Certains sons ; certaines silhouettes ; certaines sensations ou bien même certaines odeurs lui faisaient perdre l’esprit ; confus, perdus, égaré.  Il se fermait, ignorant chacun des facteurs qui semblaient lui rappeler qu’il n’était guère un simple individus et que son passé ne lui appartenait malheureusement pas, comme cela ne l’avait d’ailleurs jamais été le cas. Il plaçait tous ces petits détails dans un coin terne et morne de son esprit finissant petit à petit par en oublier l’existence. Ravalant douloureusement ses craintes et appréhensions.  Il pouvait percevoir son cœur aux battements irrégulier, sa respiration saccadée que la déception peignait amèrement et les traits de son visage se dépeindre au fil des minutes. Il aurait préféré ne rien percevoir, ne rien sentir et ne rien voir. S’ignorer valait parfois mieux que se connaître. Son parfum aussi fascinant pouvait-il être n’était qu’une piqure de rappel ; lui rappelant l’être infâme qu’il était de base, l’animal assoiffée pour qui le mot respect n’avait de sens.  Il n’était plus cet être, il avait trouvé sa zone de confort quand bien même celle-ci n’était qu’illusion. Constante attirance et répulsion, tel deux aimants qui s’attiraient pour mieux se repousser.

Un voisine ; c’est ce qu’il avait décidé qu’elle serait malgré son parfum hypnotisant, malgré les doux traits de son visage et ses lèvres gourmandes. A la fin, il ne s’agirait que d’une connerie de plus, un mauvais pas au détriment d’une personne qui se souciait réellement de lui. Il l’entend pénétrer dans la salle de bain, et se permet enfin de tourner la tête vers la porte de celle-ci. Il n’aurait su expliquer cette sensation ancrée profondément dans sa poitrine, tout ce qu’il savait c’est que cela n’avait strictement rien de bon. Passant une main dans sa chevelure, il file dans la cuisine afin de s’emparer d’une pomme rouge dans laquelle il croque férocement. sa vie se résumait à un entrelacs d’obstacles, constamment en conflit avec son propre être, une impétueuse guerre contre des pulsions animales auxquelles il s’était laissé aller pendant plus de seize ans.

Lorsque les plombs sautent c’est dans un léger grognement de mécontentement qu’il serre le poing écrasant presque trop aisément la pomme qui se trouvait dans sa paume, des morceaux rejoignant le carrelage tandis qu’il secoue sa main nerveusement pour se débarrasser du jus de celle-ci. Mains qu’il finit par essuyer contre son pantalon en entendant liwei sortir de la salle de bain. « mmh ouais les plombs sont merdiques dans ce bâtiment. » lâche t-il  de sa voix grave en quittant la cuisine afin de la rejoindre dans le salon. la vision de la jeune femme seulement vêtue de l’un de ses t-shirt le coupe net, immobile à quelques mètres de celle-ci. Encore l’un des dons qu’il possédait et dont il aurait préféré se passer à l’instant présent. Ses jambes étaient longues, fines et d’un blanc laiteux, le t-shirt bien trop grand lui tombait sur la mi-cuisse ne dévoilant ni trop peu ni bien trop les parcelles du corps de la jeune femme. elle était belle delun, il s’en était rendu compte le tout premier jour, lorsqu’elle avait emménagé, ses mèches rousses se collant à son visage que le déplacement des cartons avait rendu moite. elle était naturelle et discrète, un côté qui la rendait adorable quand bien même le simple fait de penser cela le mettait mal à l’aise. parce qu’il y avait Rebecca, qu’il la faisait déjà suffisamment souffrir de par son attitude égocentrique et que poser son regard sur une autre femme était une trahison de plus envers celle qui s’évertuait de lui offrir le meilleur. « visiblement tu n’as pas trouvé les vêtements de Reb. » finit-il par lui lancer tout en se moquant légèrement, la rejoignant. « mais ça te va plutôt pas mal, j’espère au moins qu’il sent pas trop mauvais. » il hausse les épaules avant de lui prendre le bras, la guidant délicatement vers une chaise qu’il tire pour l’y faire s’asseoir. « ici, c’est plus sûr. ça m’embêterait de devoir t’emmener aux urgences avec un temps pareil. » se dirigeant vers un tiroir, il en sort quelques bougies parfumés qu’il dispose subtilement sur la table avant de ne les allumer les unes après les autres. les bougies ont toujours su l’apaiser. « voilà, on devrait être tranquille le temps que le courant revienne. tu possèdes le numéro de ton propriétaire ou tu veux rester dormir ici ce soir? je peux te laisser la chambre, je prendrais le canapé. » il avait l’habitude de dormir sur le canapé, c’était son refuge lorsqu’il s’engueulait avec Rebecca, bien plus souvent qu’il ne le voudrait. « mmh on s’est pas déjà vu quelque part? » la question s’était échappé d’entre ses lèvres presque trop naturelle, dévoilant un doute profond qui n’avait de cesse de le tracasser. il s’assoit sur une chaise en face d’elle, les coudes sur la table, son menton dans la paume de ses mains, la fixant silencieusement. et si cet odeur lui était bien plus familière qu’il ne le pensait?




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you keep it undercover ft delun EmptyMar 23 Mai - 17:46


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tenue Chaque fois qu’elle se retrouve face à lui tout son corps lui crie tu n’aurais jamais dû revenir. Elle s’évertue de se convaincre que cette fois-ci … ils y arrivera mais plus les jours passent et plus cette conviction s’effrite. Elle frissonne à sa main qui l’attire vers une chaise pour plus de sûreté. Elle s’en agace d’ailleurs, parce qu’elle sait qu’il va le ressentir, tout comme il doit ressentir les battements de son cœur qui s’accélère, tout comme il doit percevoir se muscles qui se crispent légèrement, pourtant elle tente de contrôler ses émotions. Elle fait mine de sourire quand il lui parle de Reb tout comme elle tente de ne pas rougir quand il la trouve pas mal dans son t-shirt. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas fait ça dans un but précis. Parce qu’elle sait à quel point Luka adorait la voir porter ses vêtements. A quel point il trouvait ça sexy cette façon que la bordure de son t-shirt avait de souligner ce tatouage qu’elle avait sur la cuisse. Une lanière de cuir fermé par une plume qui, dans le monde magique, s’agitait sur sa peau au grès du vent. Luka adorait souffler dessus et chatouiller les cuisses de son … ex-petite amie. Dans le monde des moldus il restait figé. Est-ce qu’il se souviendrait de ça un jour ? De la poigne qu’il mettait quand il lui faisait l’amour et qu’il serrait sa cuisse entre ses doigts. Parce que Delun lui appartenait corps et âme. Assise en face de lui, sous cette ambiance intime et feutrée, c’était une torture pour le cœur de Delun. Si près, et pourtant si loin. Son sourire en coin, ses traits fatigués, elle ne supportait plus d’être si étrangère à sa vie. Alors elle attendait sagement qu’il puisse se souvenir. Manipuler les souvenirs d’un être cela n’avait rien d’anodin. Elle devait être prudente et lui laisser le temps, mais face à l’amour de sa vie, Delun manquait cruellement de patience. Ancrant son regard au sien il ne lui faut qu’une incantation discrète et inaudible, soufflée entre ses lèvres pour apaiser, égoïstement, ses propres tourments.

 
Elle fige le temps, elle fige son loup. Elle n’arrive plus à supporter cette proximité et tout ce qu’elle ressent. Elle a besoin d’une pause. Ses doigts s’agitent sous la table, un faible murmure et voilà le temps qui s’arrête dans ce petit appartement. La magie sans baguette demande énormément de concentration et d’entrainement. Elle ne parvient qu’à réaliser quelque sort basique de courte durée mais en vivant parmi les moldus il lui a fallu apprendre quelques tours pour allier sa vie de sorcière à celle de mortelle. Elle la fixe, son visage si parfait, aux traits si fatigués, se dessiner sous la lumière des bougies qui ne vacille plus. Fébrile elle se relève, ses pas légers et tremblant l’amènent jusqu’à lui. Ses doigts frôlant le bois de la table pour toute prise, pour s’éviter de tomber. Elle se rapproche de lui, admirant cette image figé de ce corps pourtant vivant est chaud. Elle déglutit, s’en veut presque de le soumettre à sa magie pour son propre besoin. Elle caresse sa joue, l’effleure juste assez pour sentir la texture de sa peau sous ses doigts. Elle a toujours aimé sentir sa peau sous sa pulpe délicate. Leur corps semblait se reconnaitre. « Pardonne-moi Luka … » murmure-t-elle. Elle sait qu’à l’instant où il retrouvera sa mobilité il sentira le touché de ses doigts sur sa joue, il entendra sa voix triste et cassée comme un écho lointain … et il sentira aussi ce baiser, qu’elle ne peut s’empêcher de lui donner. Et ses cheveux qui délivrent un parfum si délicat, plus fort à présent qu’elle est si proche de lui  - alors qu’elle est censé se trouver à l’autre bout de la table – et qui les enveloppe dans un cocon familier et pourtant si étranger.
 
Elle effleure ses lèvres une fois, puis deux, ses lèvres qui lui ont si longtemps appartenu et qui en embrasse d’autres aujourd’hui. Elle sait que c’est mal de profiter ainsi, elle sait que c’est illégal aussi, et que si Luka l’apprenait, il serait surement furieux de la voir ainsi abuser de la situation … Mais ils ne pourraient pas comprendre, les autres, ce qu’ils ont vécu … ce qu’elle vit aujourd’hui … ça n’excuse en rien son geste mais … « N’oublie pas que je t’aime … » murmure-t-elle contre ses lèvres comme un indice discret et incertain qu’elle lui laisse. Elle sait qu’il lui faut revenir à sa place désormais, que le temps ne peut se figer éternellement, que le temps voudra rattraper son cours. Luka se sentira sûrement étrange, un brin perdu peut-être et elle devra agir comme si de rien n’était. Une dernière caresse sur ses lèvres,  mon amour … tu me manques …. Avant qu’elle ne revienne prendre place devant lui. Elle écrase sa larme sur sa joue et apprécie l’obscurité dans laquelle cette coupure de courant les plonge. Elle sourit, et dès l’instant où Luka est libéré elle rit doucement « N’est-ce pas là une technique de drague ? » elle laisse sa voix en écho résonner dans la tête de Luka, lui lançant un rapide coup d’œil pour observer sa réaction, elle fait mine de démêler ses cheveux mouillées. Elle ajoute d’une voix douce. « Je plaisante, je viens à peine d’emménager en ville, alors je ne sais pas. Parfois certaines personnes nous paraissent familières sans qu’on ait pu les côtoyer avant. Qui sait. » Elle hausse les épaules avant de tirer une bougie à elle et de jouer doucement avec la flamme. Rien de bien fabuleux, n’importe quel humain pourrait s’en amuser. Elle finit par répondre à sa question « Je prendrais le canapé. Je ne suis pas sûre que ta petite amie apprécie le fait que je puisse dormir dans votre lit. » Et prononcer ces mots fut tout aussi horrible pour elle que de l’imaginer avec sa nouvelle … femme



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tenue Un rien; un souffle; une ombre légère comme l'eau; une sensation vague; une impression de déjà vu. il a l'impression que le temps s'est arrêté, le temps d'un instant, infime, imperceptible. chaque parcelle de son corps est en alerte, sur le qui vive. la seconde antérieure, il se sentait euphorique celle d'après, mélancolique. son regard est évasif, incertain et distrait. il en aurait presque oublié le lieu où il se trouvait, ses pensées s'entrelaçant dans un chaos indescriptible. il ressent l'amertume et le regret; la tristesse causé par le sentiment que quelque chose lui échappe. cette sensation de fourmillement dans ses lèvres et son coeur dont les battements semblent soudainement si irrégulier. son regard posé sur ses doigts reste immobile; comme stopper dans le temps. des paroles inaudibles raisonnent dans son esprit, dans son être mais il est incapable d'en saisir le sens tout comme il est incapable d'expliquer ce soudain changement émotionnel.

il relève la tête vers son invitée; l'observant silencieusement tandis qu'elle s'adresse à lui. des paroles qu'il entend sans réellement en saisir le sens. il est confus, perdus, essayant en vain de comprendre la raison pour laquelle il se sent soudainement si étourdis. le parfum de la demoiselle l'enveloppe; bien plus fort qu'il n'avait eu précédemment pu le sentir. et cela le déconcerte encore un peu plus. comme si tout ce dont il avait cru jusque là n'était que vulgaires mirages. il pose son index sur ses lèvres, comme pour s'efforcer à faire disparaître les fourmillements qui s'y dispersent. se relevant brusquement, il remue la tête, passant une main dans sa chevelure qu'il ébouriffe frénétiquement. il n'a jamais aimé ces moments où il ne possédait guère le contrôle de sa personne, ces moments où le simple fait de se remémorer son nom était chose complexe et où la moindre chose suffisait à raviver ses blessures d'entant. " désolé; je crois que j'ai de la fièvre, ça doit être cette foutue pluie " parce qu'il ne pouvait s'agir que de la seule raison valable. " c'était pas une technique de drague. " lâche t-il sa voix légèrement cassante guidé par la frustration de ne guère pouvoir mettre un mot sur ce qu'il ressent. " j'ai toujours été nul en matière de drague; une vraie brêle. " finit-il par prononcer adressant un léger sourire à la jeune femme, se rendant compte qu'il s'était éventuellement montré un peu trop sec. inspirant profondément, il quitte la pièce rapidement avant de ne revenir avec deux serviettes, dont une qu'il pose sur la tête de sa jeune voisine. " tes cheveux sont mouillés tu vas attraper la crêve. " l'autre serviette sur l'épaule, il se place derrière la jeune femme, frottant délicatement les cheveux de celle-ci. cette sensation inconnue ne semble guère vouloir le quitter. « Pardonne-moi Luka … » ses dents se serrent, ses yeux se fermant violemment comme si l'écho lointain de cette voix le transperçait brutalement. ses doigts ont cessés de se mouvoir, ses mains immobiles posés sur la tête de la jeune rousse. il a mal, à l'intérieur de son être. les larmes qui coulent son amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas.



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