random reflection ft rp libre

random reflection

ft. rp libre

tenue L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. la tête dans ses bouqins, le jeune lanhua n'a de cesse de lire et relire le même passage, tentant d'en élucider le sens. cette obsession ne saurait le quitter que lorsqu'il finirait enfin par répondre à cette question muette, cette question qui revenait sans cesse, cette même et unique question à laquelle il n'avait toujours pas trouvé de réponse.

une personne normale aurait surement soupiré, peut-être même aurait-elle tapé du point, fermé les livres qui jonchaient le banc en pierre pour enfin rentrer chez lui et rejoindre son lit pour s'y endormir profondément. mais kanye n'avait rien d'une personne normale. il était dans l'incapacité de mettre fin à ses réflexions, pas tant qu'il n'en trouverait guère une réponse, ne serait-ce qu'une réponse vague. en toute honnêteté il ne se souvenait guère du pourquoi du comment. les choses s'étaient tout bonnement succédé sans un mot. et le voici qui étudiait les loups, passionné et obsédé. jamais il n'avait eu l'occasion de se poser autant de questions sur cette espèce et jamais n'en avait-il ressentis le besoin. mais voici qu'il était envahis par les doutes. et si ce qu'il pensait jusque là vrai, ne l'était guère. l'horloge tournait, le soleil s'était lentement couché mais tout cela, il ne l'avait guère réalisé, bien trop occupé. de nombreuses notes jonchées autour de lui, sur le banc en pierre, toutes plus inutile à ses yeux que les autres. parce qu'elle ne lui apportait nullement les réponses à ses questions. il griffonne, il raye, il griffonne de nouveau. les bruits autour de lui qui finissent par s'évaporer n'ont guère raison de lui, c'est à peine si il les entend. bien trop occupé bien trop concentré.

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ft. kanye (gkraké)

Lorsque son front entra en contact avec le bois frais de son bureau, lorsque ses paupières se fermèrent pour ne laisser place qu'au noir profond, la pièce sembla ne plus tanguer un instant et les lumières cessèrent de lui agresser la rétine. Un soupir, plus semblable à un grognement, s'échappa de ses lèvres pincées, déformées par une moue tendue. La seule chose cohérente qu'il saisissait était le tic tac incessant de la vieille pendule que son patron tenait à garder - un souvenir, disait-il, battant au même rythme que les pulsations de son mal de crâne. Pom, pom. Heureusement pour le loup, les heures de travail étaient depuis longtemps passées, ce qui lui épargnait les bruits habituels de pas, de conversations, de papiers et de machines, normalement anodins mais qui auraient été bien désagréables en cet instant. Quelle heure était-il, d'ailleurs ? Il avait l'impression qu'il se coltinait cette migraine depuis une telle éternité qu'il n'avait plus vraiment la notion du temps. Trois cachets, un siècle au moins à attendre qu'ils fassent effets et une bonne dose de patience plus tard, Kamon se dit que le mieux qu'il lui restait à faire était encore de regagner son studio, et faire le mort jusqu'à ce que son cerveau dégonfle.

Dans un effort considérable, il se redressa, ignora son propre corps assez longtemps pour ne pas penser à la douleur, et rassembla les seules affaires qu'il jugeait suffisamment indispensables pour qu'il prenne la peine de les récupérer - son portable et sa veste, en soit. Il étira lentement ses bras derrière lui, roula ses épaules, sa nuque, ce qui lui arracha un nouveau grognement, puis se mis en route. A part quelques âmes esseulées prises par leur travail, il ne croisa personne, ses propres pas résonnant en écho sur le sol de pierre. Ce n'est que lorsqu'il atteint l'atrium qu'une silhouette capta son attention et la garda. Ah ha... Il la connaissait, celle-là. Malgré ses maux de tête, un petit sourire en coin se dessina sur son visage, et il rejoignit un Kanye penché - comme à son habitude, sur ses livres, l'air totalement absorbé par ce qu'il avait sous les yeux. Debout derrière lui, le loup, curieux, jeta quelques coups d'œil aux écrits en question, amusé de constater qu'il s'agissait d'ouvrages sur les loups-garous, tous sans exceptions. « Tu enquêtes sur moi en cachette, maintenant ? ». Il pris place à l'autre bout du banc, prenant particulièrement soin de ne pas déranger le bordel organisé qui régnait autour de son ami. Le mouvement réveilla les pulsations - ô douleur, mais il se contenta de rester immobile, histoire de les laisser repartir, et reposa ensuite son regard sur le petit nerd à ses cotés.