it's too late apologize ft Rebecca

it's too late apologize. ;

ft. becca

tenue “ je sais je suis en retard. ” son regard noir se pose sur la jeune femme alors qu’il passe une main derrière sa nuque. il était en retard comme toujours; et comme toujours elle l’avait attendus. il n’avait jamais d’excuses valables, et ne cherchait d’ailleurs guère à en avoir. il avait toujours fait passer Rebecca au second plan, le boulot, la meute, la chasse, tout semblait prendre la priorité sur leur relation. et il se haissait de lui faire subir cela, d’être aussi égoïste et de ne jamais tenir ses promesses. il faisait constamment les choses à moitié, il l’invitait au restaurant puis arrivait une heure en retard, attitude typique d’un jeune loup que l’instinct animal avait tendance à guider. les loups de la meute étaient souvent un sujet à disputes avec la jeune sorcière. il faisait à proximativement tout pour eux, allant jusqu’à annuler leur dîner, la quitter en pleine séance de cinéma ou même oublier son anniversaire. il n’avait jamais pretend être le meilleur petit ami au monde qui puisse être, il ne l’était clairement pas et ne le serait probablement jamais. toutes ces choses qui pouvaient paraître normales et logiques pour autrui; lui étaient étrangères. il avait grandis en animal enchaîné et dénué de liberté; maintenant que la liberté était sienne; il se trouvait perdu entre ce désir de vivre au jour le jour et celui de s’intégrer à la société “humaine”. “ je suis désolé Becca, encore une fois. “ il glisse ses doigts entre les siens, s’emparant de sa main de sorte à l’attirer contre lui, sa main libre venant replacer l’une des mèches de la jeune demoiselle qu’il glisse derrière son oreille. il n’éprouve pas réellement de remords, il se sent simplement mal de la savoir de nouveau déçu par ses actes. pourtant il était persuadé qu’elle savait dans quoi elle s’était engageait en se mettant en couple avec lui, luka était un loup libre mais aussi sauvage, difficilement controllable. il avait tout de même fait des efforts pour la jeune femme, plus précisément en terme de fidélité. pas une seule fois il n’était allé voir ailleurs, chose surprenante pour un être qui n’avait eu conscience de cette pseudo règle imposée par la sociétée que récemment. il n’avait pas grandis normalement, il n’avait eu aucun modèle et se trouvait bien plus proche de l’animal que de l’être humain ce qui en soit avait toujours rendu les choses plus complexes. “ tu as toujours faim? ce restaurant est divin, tu vas adorer.” Rebecca était la première femme pour laquelle il prenait la peine de faire des efforts, il l’aimait, il n’en doutait à aucun moment, il n’avait juste pas l’habitude de s’investir autant dans une relation, c’était nouveau et complexe. elle pouvait lui en vouloir, cela était compréhensible non pas seulement pour son retard mais aussi pour les messages et appels qu’il avait volontairement ignoré. loup affranchis et indépendant, il ne pouvait s’empêcher d’adopter cette attitude désinvolte qu’elle détestait tant. mais il lui fallait du temps pour changer, eux deux, cela ne faisait qu’un an. une petite année. qu’était-ce un an comparé à seize ans d’élevage en captivité? “Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.”.

it's too late apologize. ;

ft. lukaka.♥

tenue “
Elle attendait. Elle n’avait cessé d’attendre. Comme un rituel. Son avance aurait été improbable, scandaleuse même. Les doutes auraient même pu fuser dans sa tête, la poussant dans des voyages de scénarios en scénarios et allant jusqu’à imaginer le pire. S’il est en avance, alors peut-être cherche-t-il à se faire pardonner de quelque chose ? Mais non, ce n’était pas le cas. L’heure affichée sur sa montre témoignait du contraire. Tout allait bien. Et, comme d’habitude, l’heure de leur rendez-vous était largement passée. Tout allait bien. Mais rien allait dans la tête de Rebecca. La défaite de son équipe de quidditch en quart de finale avait déjà jeté de l’huile sur le feu. Une faute d’un niveau de débutant dont elle avait encore du mal à se remettre. C’était en parti pour cette raison qu’elle s’était permise de revenir au pays plus tôt que prévu, se séparant volontiers de son équipe jusqu’aux prochains entraînements. Car si la jeune batteuse était restée avec son équipe au Japon, les festivités auraient perduré de jour comme de nuit. Rien de bien chaleureux, ça aurait été même tout le contraire. Des cris, des insultes, du venin craché. Tout ceci chantonnait par Jang Rebecca. La Rebecca qui se permettait bien des choses en tant que non titulaire du prestigieux titre de capitaine. Mais si elle ne faisait rien, ladite leader n'en ferait pas plus, pour ne pas dire que rien ne serait ouvertement dit. Rendait-elle pour autant service ? Pas vraiment. Même si l'envie de mener les Wiccan Rede au sommet de leur gloire était commune, l'ambition de la jeune femme était incomprise de la majorité de ses coéquipiers. À croire qu'ils parlaient tous une langue différente.

Revenir à Daegu était plus agréable pour elle. Son père y résidait. Ses amis, bien qu'étant peu. Son chat. Mais aussi, et surtout, l'homme qu'elle aime : Yan Lu ka. S'il y a bien un endroit au monde où elle se sentirait enfin sereine, c'était bien en sa compagnie. c'était.. Au début. Maintenant ? Un peu moins. Qu'elle ironie. Quand ton cocon de bonheur devient ta première source de solitude. Quand même en étant dans ses bras, le vide en toi s’agrandit. j’ai cru que t’avais oublié se contenta-t-elle simplement de dire, lorsque la silhouette de son petit ami apparu devant ses yeux. Elle n’osait pas regarder sa montre, par peur des chiffres que les aiguilles affichées. C’était bien plus facile de nier l’évidence d’un tel retard. Leurs doigts s’entremêlèrent ensemble avant que la main de Lu Ka n’attire la sorcière contre lui. Des mots d’excuses se suspendent dans l’air. Aussi vide et dénué de sens que leur histoire. Pour autant elle se tût, se disant que, finalement, peut-être aurait-elle dû rebrousser chemin quand elle en avait encore l’occasion. Alors peut-être aurait-il compris ce qu’il lui affligeait. Et le plus triste, c’est qu’il ne s’en rendait certainement pas compte. épuise pas ta salive pour des mots que tu ne penses pas sa voix restait étrangement calme. Elle-même s’en était surprise. Elle aurait aimé lui prouver combien il la blessait, combien elle se sentait seule même quand il la prenait dans ses bras. Elle aurait aimé lui reprocher son ignorance, sa désinvolture. Elle voulait lui crier dessus, le secouer comme elle secoue les membres de son équipe. Mais elle ne pouvait s’y résigner. Parce qu’elle l’aimait trop pour rayonner. Et elle se détestait pour cette même raison. je crois que je préfère rentrer.