Oh Kang Dae

Les Garous, ont une partie humaine. Ils ont des sentiments et une conscience. En tant que mordu, j'ai été sorcier à pars entière, si la lois aurait passée, je crois que j'aurais été un des premiers à me rebeller, puisque je n'aurais jamais pu m'imaginer avoir ma liberté retirée de façon aussi drastique.
Il y a plusieurs possibilitées. C'est peut-être un Loup qui vient de vivre sa première lune. En tant que Sorcier d'Élite de la Brigade de Police, je dois mener une enquête.
Je ne suis pas du genre à m'interposer dans les querelles, mais si ça devient trop intense, j'interviens. J'ai une certaine influence grâce à mon boulot. Je peux très bien les séparés sous quelques menaces.

le caractère et l'histoire de ton personnage

Je n’ai jamais été un bon conteur et encore moins lorsque c’est une histoire qui me concerne. Je n’aime pas parler de moi, je suis plutôt réservé sur ce coté. Ma vie n’a pas été des plus joyeuses, bon c’est vrai que j’ai eue des moments plus éclairés que d’autres, mais comme tous bon vivants, la vie à ses cotés sombres. Je suis né dans une famille des plus ordinaires. Mon père était un policier de la ville de Daegu et ma mère tenait une petite boutique de fleuristerie. Je vivais dans une maison modeste avec mes parents qui m’aimaient. Enfin je croyais qu’ils m’aimaient.  Toute mon enfance, j’étais un enfant choyé, adoré et respectable. J’étais la fierté de mes parents, j’étais leurs petit Kang Dae adoré. J’ai vécu une enfance ordinaire. La magie n’existait pas chez moi. Je suis allé à l’école « normale » jusqu’à l’été de mes 10 ans.

Pendant cet été, plusieurs choses inexplicables se produisaient. Des choses que moi-même j’étais incapable d’expliquer. Parfois je me réveillais en pleine nuit et des objets volaient et je peux l’avouer que ça me foutait la trouille. J’allais toujours pleurer dans le lit de mes parents. Ils croyaient toujours que je faisais des mauvais rêves. Jusqu’au moment ou nous étions à la boutique de ma mère. J’arrosais les fleurs avec ma mère et tout d’un coup, sans avertir, les fleurs prirent en feu. Ma mère essayait d’éteindre les flammes et moi de-même, mais les flammes ne faisaient qu’empirer. La boutique fûe évacuée et entièrement incendiée. C’est à ce moment que ma mère se convainc qu’il y avait quelque chose d’anormal chez son fils. Plus que l’été avançait et plus que les phénomènes magiques empiraient et plus qu’ils étaient fréquents plus que j’étais mis à l’écart, enfermé, rejeter, renier, étrange et isolé du monde. Mes parents avaient peur de moi et moi j’avais peur aussi. J’étais pétrifié à l’idée de me retrouver dans un asile pour les fou ou encore pire, un cirque. J’avais besoin de l’amour de mes parents et eux, ils n’étaient plus là. Je perdais rapidement la notion du temps. Mon été se résumait à ma chambre. Je n’étais pas enfermé à clef, mais je comprenais très bien que mes parents n’avaient aucunes raisons de me voir.

Un matin, je m’étais réveillé en sursaut. Ma mère avait hurlé et j’étais sorti pour l’une des rares fois de ma chambre afin de voir qu’est-ce qui se passait. Je croyais que j’avais encore fais quelque chose d’étrange mais à ma plus grande surprise c’était un hibou, perché sur le rebord de notre petite fenêtre de cuisine, lettre au bec. Ma mère était armée de sa spatule et était cachée derrière mon père. Moi je m’avançais prudemment, par crainte de faire fuir l’oiseau. Je me souviens que j’étais extrêmement étonné de remarquer mon nom sur la lettre du volatile.

La période qui me séparait de ma première rentrée scolaire était si rapide que j’aurais pu dire que c’était hier que ma mère était tombée sur le sol, se prenant pour une mère indigne qui avait enfermé son enfant pour quelque chose qu’il n’était pas. Il n’était pas fou et apparemment, il n’était pas le seul enfant à être ainsi. Je me souviens que je voulais la réconforter, mais j’avais quelque peu oublié comment. Mes parents m’avaient donné ce qu’ils croyaient nécessaire pour acheter mes fournitures scolaires et je partis, seul, dans le monde magique. Je me souviens que j’étais complètement terrorisé lorsque j’entrais pour la première fois dans le monde qui m’appartenait. Le premier achat que je m’étais fais n’était pas mes livres, ni encore ma baguette mais bien… Mon meilleur ami, mon compagnon d’aventure. C’est en entrant dans la boutique, qu’il était là, il me regardait et me faisait de l’œil. Il était calme, immobile et semblait sage. Son attitude me calmait, me faisait du bien. Mon premier achat était cette chouette effraie. Son visage en forme de lune et ses yeux doux me regardaient et c’était comme si un lien s’était créer à l’instant où nos regards s’étaient croisés.

Le jour de la rentrée scolaire, je fût placé dans la maison Moklyeon, je ne connaissais pas la différence des maisons, mais je me fichais bien. Tout ce que je savais c’est que je voulais rendre mes parents fiers, je voulais leurs prouver que je n’étais pas un incapable et que j’étais utile. J’avais comme ambition de succéder à mes cours et de prouver que je serais le meilleur. Durant ma première année, je ne m’étais pas fais d’amis, je m’isolais des autres, je me sentais mieux seul, et j’étudiais, je me pratiquais et révisais tous les sorts que j’apprenais.

Les examens étaient tous passés, la note la plus élevée de mon année m’appartenait et ce, dans tous les domaines. Le retour à la maison était le même, enfin presque. Je n’avais pas le droit de faire de la magie, ma chouette devait rester dans sa cage, mais au moins, puisque j’allais maintenant à l’école, j’avais appris à contrôler les petits incidents, alors mes parents avaient plus confiance en moi, exclusivement parce que j’avais les meilleures notes de mon année. Pendant les vacances je me devais d’être un enfant normal, je devais passer pour un Moldu. Mes parents m’empêchaient d’envoyer une lettre à mes amis, mais ça tombait bien, je n’en avais pas.

À ma deuxième année, j’étais un peu sortis de la tanière que je m’étais fais. Je m’étais inscrit pour faire partis de l’équipe de Quidditch de ma maison. Je fus accepté comme gardien remplaçant. C’est uniquement à ma troisième année que j’étais dans l’équipe à pars entière, notre gardien avait fini ses études donc j’étais le gardien de la maison Moklyeon. C’est à ma troisième année que je fis la rencontre de cette personne. Nous étions dans l’équipe adverse, des adversaires de jeu mais des camarades de vie. Le Quidditch nous as rapproché et c’est ainsi que je me fis ma meilleure, ma confidente, ma précieuse meilleure amie. Ma Rin.

Même si j’avais une amie maintenant, je n’avais toujours pas le droit d’être un sorcier pendant les vacances. Mes parents n’aimaient pas le fait que je sois différent, néanmoins, ils appréciaient que j’aie changé et que j’étais de plus en plus confiant envers moi-même. Par contre, j’avais encore un léger problème. Due en mon passé, j’avais beaucoup de difficulté, et encore aujourd’hui, à entretenir une conversation civilisée et soutenue. Je suis toujours perdu dans mes pensées, je suis un rêveur,  j’ai tendance à aller d’un sujet à un autre en un claquement de doigts. J’essaie encore de remédier à ce problème.

Plus que les années avançaient et plus que je restais tout autant dévoué dans mes études. Je voulais rendre mes parents fiers et en plus, j’avais appris qu’il était possible d’être une sorte de Policier mais c’était pour les sorciers et qu’il fallait être extrêmement doué pour faire partis de cette équipe. J’étais déterminé, je voulais être le meilleur et je voulais montrer à mon père que je pouvais, en quelques sortes, suivre ses pas. Ma relation avec Ma Rin ne faisait que s’améliorer, je dois l’avouer, nous étions jeunes et innocents, mais avec du recul aujourd’hui, je crois que j’étais amoureux de cette fille…Si seulement… Si seulement il n’y avait pas eue cette Louve, jalouse, elle avait essayé en vain de devenir mon amie mais je n’arrêtais pas de la rejeter parce que… Je n’aime pas avoir plusieurs amis à la fois et puis, je n’avais que d’yeux pour Ma Rin. Alors, une nuit, lors d’une pleine lune, j’étais sorti pendant la nuit. Parce que oui, les règlements sont ridicules et je trouve que les nuits de pleine lune sont les plus belles à admirer. J’étais étendu dans l’herbe longue et je regardais la lune et les étoiles qui l’accompagnaient. J’étais avec ma chouette Nocturne, que j’avais baptisé.

C’est à ce moment que ma vie bascula, elle chamboula du tout au tout. La Louve était venue et m’avait pris par surprise, je ne pu rien faire, je n’avais pas eu le temps d’agiter ma baguette et elle m’avait mordue. Peut-être qu’elle espérait que je me soumette à elle? Je ne pouvais pas aller à l’infirmerie, parce que je ne savais pas clairement qui était mon ravisseur et je ne voulais pas que tous les Loups-Garous soient punis et puis, les morsures sont incurables. Soit je mourrais ou soit je devenais moi aussi un Loup.

Mon réflex premier fût de couper les ponts avec ma meilleure amie. Je sais que c’était impardonnable mais je ne pouvais m’empêcher de penser que j’étais une arme et que je pouvais facilement perdre le contrôle, surtout dans mes premiers mois de transformation. La Louve en revanche eue ce qu’elle voulait, enfin pour un moment, puisque je n’avais qu’elle sur qui mon confier pendant les nuits de pleine lune, elle était mon mentor, elle m’aidait pendant les nuits de douleur. Mais, jamais au grand jamais je ne m’étais plié à ses volontés. Malgré elle, je n’étais pas un Béta, mais bien un Oméga.

Malgré que j’aie complètement changé et que j’avais perdu ma meilleure amie. Je ne m’empêchais pas de rester au sommet du classement, ce qui me permit, à la fin de mes années d’études, de rentrer dans la Brigade de la police magique en étant un Sorcier d’Élite.

Ça fait maintenant 5 ans que j’occupe cet emploi, je ne vis plus chez mes parents et je dois avouer que j’ai en quelques sortes coupé les ponts avec eux et je crois que c’est pour le mieux. Le Loup en moi, j’ai réussis à le contrôler, j’ai eue de l’aide et une chance que j’en ai eue. Surtout que je ne voulais absolument pas être un Loup, je suis encore moins normal selon mes parents je suis maintenant une abomination. Chaque jour, je me demande comment Ma Rin est devenue. Mais j’imagine que je ne le saurais jamais